Les voeux de Mr le Maire pour 2017

Les voeux de Mr le Maire pour 2017

Chères Julirosiennes, Chers Julirosiens,

C’est avec toujours beaucoup de plaisir et une grande émotion, que de vous accueillir dans cette espace N. MANDELA, un lieu propre à la rencontre et à la convivialité,

un lieu suffisamment grand pour tous vous recevoir je vous remercie pour votre présence à nos cotés ce soir du samedi 7 Janvier 2017, et pardonnez moi cet aparté strictement personnel, jour de la St Raymond, clin d’œil à toi papa, qui a tiré ta révérence le 12 Juillet dernier.

Comme le veut la tradition, j’adresse d’ailleurs une pensée pleine d’affection et d’amitié pour les 25 familles endeuillées durant l’année 2016 par la disparition d’un être cher et parmi celles-ci des personnes qui n’avaient pas l’âge pour mourir et qui ne verront pas grandir leurs enfants et petits-enfants.

Je pense à notre regrettée amie Bernadette Hugon, à Stephan Mouton le fils d’un de nos conseillers municipal, à Mme Catherine Basset l’épouse d’Alain, Conseiller Municipal. Et à quelques encablures de cette année 2017, la mort de Martin Burillo, le père de Jacqueline Valy à qui, au nom de mon conseil municipal je présente mes sincères condoléances.

    Nous pensons également à celles et ceux qui souffrent dans leur corps, à celles et ceux qui ne peuvent plus se déplacer et qui sont gravement handicapés.

Nous leurs exprimons ici la solidarité de notre collectivité et notre mobilisation pour rester en lien.

    N’oublions jamais qu’un petit mot gentil, un sourire, sont des comportements à la portée de tous et qui bénéficient toujours d’une excellente plus-value pour ceux qui les reçoivent.

    J’exprime au nom de tous, la bienvenue aux 25 bébés de l’an 16 – nous souhaitons les voir grandir en bonne santé dans la communauté entouré de l’affection de leurs parents et de la notre aussi.

    Je renouvelle en votre nom  à tous, toutes nos félicitations et nos vœux de bonheur aux nouveaux mariés de l’année 2016. Au total 12 mariages dont l’un dans le cadre du «  mariage pour tous ».

    Notre village continue à  s’enrichir toutes les années grâce à l’arrivée de nouveaux habitants. Au total pour l’année 2016, environ 70 personnes ce qui représente 20 permis de construire et une dizaine de maisons avec de nouveaux propriétaires.

    Chers julirosiens nouvellement installés, vous êtes les bienvenus sur notre commune. Nous comptons sur votre implication dans la vie de notre village et j’apprécie beaucoup lorsque vous avez la politesse de venir vous présenter en mairie. Cela me permet  de vous parler de notre village, de ses atouts et de ses charmes. Sur les 353 villes et villages du Gard, nous nous situons au 49eme rang en matière démographique avec 3295 habitants juste devant Salindres et St Ambroix.

    Savoir dire Merci, être reconnaissants des services rendus sont des choses qui se perdent par les temps qui courent. Aussi permettez-moi, en votre nom à tous, de rendre hommage à toutes celles et ceux qui concourent à participer au mieux vivre ensemble dans notre village de St Julien les Rosiers.

    Les entreprises JOUVERT-SCAIC-BONNEFILLE-GIRAUD qui dans leur domaine, font du bon travail.

     les entreprises locales (CRUVELLIER,MENDEZ,RIBAK…….)

    Entreprises familiales de proximité sur le bassin d’Alès auxquelles nous sommes très attachées ;

    Les cabinets d’études CEREG-URBA PRO qui nous aident dans le montage de nos projets

    → VEOLIA – Le SPANC – ORANGE – ERDF – (services du conseil départemental)

    La communauté de brigade Salindres – St Martin, à nos cotés dans les moments difficiles en souhaitant que les effectifs augmentent compte tenu de l’importance de la population sur ce territoire.

Notre policier municipal Loïc LANOË qui entame sa 7ème année sur la commune.

     Les services de secours et d’incendie pour la rapidité et le professionnalisme  de leurs interventions.

     A nos équipes d’enseignants des écoles élémentaire et maternelle Pierre PERRET – Emile BEDOS avec lesquels l’entente est très cordiale. Un partenariat éclairé dans l’intérêt des petits écoliers de St Julien les Rosiers. Notre école laïque est, par définition le premier rempart contre l’obscurantisme. Il est donc tout à fait normal que nous participions collégialement a en faire un lieu d’excellence. Merci à l’action de Patrick HIGON l’adjoint aux écoles et à sa commission.

     Au personnel communal (agent des écoles – ATSEM - accueil en mairie, services administratifs et services techniques et culturels) qui sont en charge du bon fonctionnement de cette petite République que l’on appelle commune, chargée de faire vivre le service public sur son territoire.

     A tous les acteurs de la vie associative locale, présidents et membres du bureau, animateurs, éducateurs…. qui dépensent une énergie considérable pour le maintien à flots de l’esprit associatif. Car l’air du temps est à la consommation moins à la prise de responsabilité : mettre les pieds sous la table plutôt que de dresser la table. Vous avez tous notre estime car à travers votre action c’est la conception d’une société solidaire et non individualiste que vous défendez.

     Aux artisans et commerçants qui font vivre plus de trois cents familles Julirosiennes c'est-à-dire plus de 20% des emplois total.

     Au père CHASSANG, le curé de notre paroisse avec lequel nous sommes très proches dans les bons comme dans les mauvais moments.

     Au personnel médical et paramédical de la commune, aux infirmières et kinés, aux personnes de l’aide à domicile qui sont confrontées à la souffrance de nos concitoyens. Ils se soucient avec déontologie des souffrances des autres mais qui prend en charge les leurs ?...

A propos des médecins, j’ai une pensée toute particulière pour Lorraine JULLIAN SICARD et José TESSADRI, les deux généralistes de notre commune qui sont tous les jours largement surbookés par le nombre patients. Cette situation ne peut durer en l’état si l’on songe à l’avenir au delà de deux ans. Il nous faut prévoir ensemble, des scénarios nous donnant la possibilité d’attirer chez nous ou à proximité, des médecins dans un proche avenir.

          C’est la raison pour laquelle j’ai initié une première rencontre autour de cette problématique importante pour la santé de notre population. D’autres rencontres vont suivre avec le souci de se faire aider dans la réflexion et d’étendre le partenariat avec le député VERDIER, l’Agence Régionale de Santé, les communes de St Martin de Valgalgues et de Rousson.

Merci à Corinne LAFORET notre pharmacienne pour son aide précieuse dans ce dossier.

     Aux membres du CCAS, aux bénévoles de la médiathèque, à «ces gens bien remplis du goût des autres…»

     A mes collègues élus qui ont pris l’engagement durant le temps d’un mandat (6ans) d’être à votre service et d’expérimenter quelquefois l’ingratitude et la difficulté de ce rôle. Mais pas seulement fort heureusement car il y a aussi de la reconnaissance et de la gratitude dans les comportements.

     A nos conjointes et conjoints qui partagent avec nous la charge de ce mandat.

    Mesdames, Messieurs, nous venons de quitter l’année 2016, en disant adieu à « vivre en Cévennes », cette intercommunalité que j’avais eu le plaisir en  1999 de porter sur les fonds baptismaux – 17 ans déjà !.....avec beaucoup de nostalgie et j’espère pas trop de regrets en sachant ce que nous avions et sans savoir vraiment avec certitude aujourd’hui ce que nous aurons.

Laisser nos habitudes de gestion, notre mode d’organisation ne sont pas des  choix si faciles que cela. Mais vu de Paris, une intercommunalité à échelle humaine n’a pas beaucoup de sens au regard des enjeux liés à la mondialisation, c'est-à-dire des grosses structures sançées nous rendre plus fort et réduire les coûts pour coller au modèle européen.

Notre système démocratique couterait-il trop cher ? Et la proximité dans tout cela ? Comment agir dans ce contexte pour que le citoyen ne se sente pas abandonné avec tout le ressentiment qui s’en suit ? Comment un maire va-t-il maintenir la cohésion sociale de sa commune si nombre de décisions sont prises ailleurs ?

 Nous avons un peu anticipé ce scénario en transférant un certain nombre de compétences de «Vivre en Cévennes « vers nos communes. Et pour nous par exemple, cet indispensable espace N. MANDELA et son personnel dédié.

Nous avons également résorbé l’emploi précaire faisant de chacun de nos agents des personnes avec des perspectives de carrière.

L’année 2016 aura été dans ce sens une année très studieuse et très technique dans laquelle nous avons préparé au mieux des intérêts des Julirosiens, la fusion dans la nouvelle agglo.

Qu’il me soit permis de remercier chaleureusement notre secrétaire général Stéphane LOPEZ qui a travaillé en partenariat étroit avec Christophe TEISSIER le directeur général des services de « Vivre en Cévennes ».

De rendre hommage au rôle important d’Eric  PLANTIER  premier vice président en charge des finances, pour les nombreuses simulations qui nous ont été proposées (on en a eu des tableaux ! des verticaux, des horizontaux et des courbes !...) avec les explications qui allaient avec, notamment sur la question des impôts locaux dont vous savez maintenant que pour l’année 2016 2017 les parties communales et intercommunales resteront stables.

Aux côtés d’Eric PLANTIER, il faut également saluer le travail remarquable de Bernard MARTIN en tant que vice président à l’action sociale et à la petite enfance. Il s’est complètement investi dans ce rôle d’impulsion et de dynamique initiant avec beaucoup de bonheur « la semaine bleue communautaire », évènement fédérateur s’il en fut sur toute la communauté.

Cet investissement total, brusquement interrompu en milieu de mandat est très frustrant, et je partage la déception de mes collègues qui auraient aimé poursuivre leur action jusqu’en Mars 2020, date de la fin de notre mandat. Je formule des vœux pour que cette nouvelle intercommunalité soit source de plus-value pour les julirosiens en souhaitant à chaque agent communautaire de trouver sa place et surtout d’être reconnu à sa juste valeur dans « Alès Agglo ».

Alors ? Exit « Vivre en Cévennes », place désormais à Alès Agglo. 73 communes pour 113 délégués communautaires dont deux pour St Julien les Rosiers.

Nous serons, avec Eric PLANTIER, des élus attentifs, mobilisés pour notre territoire et notre bassin de vie. Et même si la loi Notre n’est pas la nôtre nous serons cependant constructifs et actifs, nous attachant à bien informer nos collègues et les julirosiens sur les projets intercommunaux.

Rendez-vous en janvier 2018 pour un premier bilan ! Nous le ferons avec objectivité et impartialité.

Mesdames, Messieurs, parcourrons ensemble cet année 2016 à St Julien les Rosiers. Nous tracerons ensuite l’esquisse de 2017 et ses grands projets.

Des travaux conséquents liés aux inondations de 2014 ont été réalisés en 2016. Nous regrettons ici le montant des travaux subventionnable (350.000  €) très inférieur par rapport aux besoins estimés (1.2 millions d’euros). Sur ces 350.000 €, nous avons obtenu 72% de subventions réparties entre l’Etat  le conseil départementalle conseil régional.

Sur ces bases, nous avons passé un marché remporté par les entreprises JOUVERT et GIRAUD qui s’est concrétisé par la remise en état du chemin des AYRES- celui des MARRONNIERS et de son impasse, le chemin des TRIBES, de GRANAUDY, des ROBERTS, celui des ISSARDS et par un certain nombre d’enrochement sur les endroits fragilisés par la montée des eaux (ruisseau du CARABIOL-ruisseau ROUGE-ruisseau des GAYETTES).

La situation alarmante du GRAVELONGUE qui s’était gonflé brutalement, entraînant des tonnes d’atterrissements en quelques heures, et obstruant complètement son lit, nous à incité, dans l’urgence, à intervenir sur 800 mètres de long pour rétablir le lit du ruisseau et permettre à nouveau son écoulement naturel. Cette même opération à été réengagée en plusieurs endroits du ruisseau rouge. Les chemins des Roberts et des Mathieu ont fait l’objet d’un traitement particulièrement soigné avec la consolidation du pont, la protection du chemin d’accès, et la pose d’un revêtement bétonné sur des centaines de mètres linéaires. Toutes ces opérations ont engagé un budget de : 250.000€ à ce jour.

On peut penser que les riverains seront satisfaits du résultat !...

Enfin, nous avons placé sur les différents points délicats en matière de débordement, des barrières de protection destinées à dissuader les automobilistes à les franchir quand elles seront déployées.

Un grand merci à Olivier POUDEVIGNE à sa commission travaux, à Michel CRUVELLIER, à Henri LAZAREWICZ qui ont animé avec constance et savoir –faire les réunions du vendredi avec les entreprises et le cabinet CEREG.

Les anciennes écoles ont fait l’objet d’un projet ambitieux par leur transformation en logement social en faisant appel à un « chantier-école » financé en partie par la région. Première partie terminée avec la pose de l’isolation par l’extérieur et obtention, pour tous les stagiaires de la formation professionnelle, d’un « certificat de qualification », un grand merci à la CERT qui a assuré l’encadrement du chantier et au cabinet BREMONT-CURTO pour l’accompagnement délicat au départ de la mise en sécurité du bâtiment.

En matière d’assainissement, 2016, à vue la conclusion de notre engagement pour l’installation de l’assainissement collectif au Mas Dieu et au chemin d’Arbousse, en partenariat avec le Pays Grand Combien sur la partie Laval-Pradel, et par la station d’épuration (roseaux).

Réseaux assainissement Arbousse : 350 000 € HT

Subventions : 255 250 €   Conseil Départemental   Aide de l’Etat ?

Saluons la qualité du projet Agenda 21 en matière de station d’épuration, initié par RCI et le professionnalisme de l’entreprise SCAIC pour la pose des réseaux.

En ce qui concerne le projet « cœur de village », nous avons créé un budget annexe pour faciliter sa mise en œuvre. Les acquisitions foncières sont quasiment toutes obtenues, nous attendons maintenant le permis d’aménager, première étape très importante qui devrait permettre aux bailleurs sociaux de nous faire des propositions concrètes. Je pense en particulier au Logis Cévenol avec lequel nous entretenons de bonnes relations et qui se montre très intéressé par cette opération.

Je rappelle que sur cet espace, nous voulons créer du logement social. D’abord pour les jeunes julirosiens qui ne trouvent pas à se loger du fait d’un coût de locations souvent prohibitif.

Dans ce projet tel que présenté, il s’agirait de la construction de 24 appartements du T2 au T4 en R+2.

Car, quelle est la situation actuelle sur notre commune ? 1400 pavillons pour 15 logements sociaux ! N’y a-t-il pas là un léger déséquilibre ?....

On est loin du compte, à l’approche du seuil de 3500 habitants que franchira notre commune à l’horizon 2020 !... (20% obligatoire), c’est à dire environ 300 logement sociaux !.

Nos aînés ne seront pas oubliés également puisque nous prévoyons aussi la construction d’une « maison en partage » en partenariat avec le Conseil Départemental (à peu près 15 appartements), (je remercie une fois de plus J. Valy pour son aide sur ce dossier)  et puis « cerise sur le gâteau », en façade de la place N. MANDELA, du locatif, avec en rez de chaussée, des petits commerces. Le tout sur une surface de 2.5 hectares. C'est dire si ce projet est à échelle humaine, largement à la portée de nos ambitions pour le « mieux vivre ensemble » des julirosiens.

Car ce qui anime mon équipe c’est bien la qualité du « vivre-ensemble » et du « faire ensemble » : Des équipements qui touchent toutes les générations pour répondre aux besoins les plus immédiats. «  La qualité de vie » c’est aussi l’opportunité d’avoir sur sa commune, à toutes les étapes de sa vie, des solutions pour pouvoir avoir le choix de ne pas la quitter.

A ce propos, je voudrais souligner ici toutes les manières de mettre du sens entre nous, ce que l’on pourrait appeler « faire du social » si ce n’était pas trop galvaudé et que j’appellerai «  de la vie en liens au pluriel » en particulier pour les personnes les plus fragilisées de notre collectivité.

D’abord avec le CCAS bien évidemment, qui, sous la houlette de Bernard et de Rosy, cette année encore est venu très souvent en aide aux familles et aux jeunes (sur les aides de Noël, les aides aux étudiants et à la cantine par exemple). Le CCAS est à l’initiative de la navette solidaire en partenariat avec ASP.

Ensuite le centre social le KIOSQUE dont l’agrément vient d’être renouvelé pour la période 2016-2019 et qui développe des actions en direction des familles et des jeunes. Le partenariat récemment mis en place avec la commune de Saint Martin de Valgalgues devrait permettre la réflexion sur une organisation communautaire au sein d’Alès Agglo dans laquelle nous prendrons toute notre part.

Et puisque nous parlons jeunesse, je voudrais rappeler toutes nos actions auprès d’eux dont la plupart se déclinent en partenariat.

 Partenariat avec la P.J.J pour l’entretien de la commune (3 jeunes avec leur éducateur).

Partenariat avec le club de prévention au travers de chantier éducatifs qui sont proposés à des jeunes julirosiens sans emploi dans le domaine de l’environnement sous la forme d’une semaine de travail payée au SMIG.

 Partenariat avec la mission locale jeunes sous la forme d’une permanence et de ma présence au bureau de l’association.

 Mise en place d’un « Beach volley » et « Beach Soccer » au Carabiol.

 Maintien des emplois saisonniers durant l’été, je salue ici la pugnacité de Dominique GRANDGIRARD, très attentive au budget alloué pour le renouvellement de ce dispositif à destination des jeunes.

 Ouverture choisie de toutes les installations sportives (tennis-terrain de foot….) pour faciliter la pratique sportive des jeunes.

Maintenant je voudrais vous faire part d’une réflexion. Je suis très préoccupé par les conduites addictives de certains de nos jeunes en particulier autour de la consommation de cannabis.

Je considère que cette banalisation est un véritable fléau qui les fragilise et qui retarde leur autonomie et leur insertion dans la société. Il faut que les parents réagissent et s’emparent de ce problème. Fort de ce constat, nous avons entamé avec un certain nombre de communes une réflexion sur la place d’un éducateur spécialisé en milieu péri urbain comme le nôtre. Nous solliciterons le conseil départemental en  2017 pour étudier avec lui les possibilités d’étendre la prévention spécialisée sur nos territoires.

Un impératif : la jeunesse doit faire l’objet de toute notre attention. N’oublions jamais que lorsqu’un jeune décroche, d’autres moins scrupuleux peuvent le raccrocher et en faire un élément incontrôlable, là est le challenge que nous devons relever. Ne laissons pas un seul jeune sans solution et surtout sans soutien.

Sur ces bases, les questions liées à l’exclusion des personnes nous préoccupent depuis des décennies. C’est ainsi que nous accueillons toujours très fidèlement sur notre commune les chantiers d’insertion, initiés par FAIRE (murs en pierres sèches-ouvrages valorisant le patrimoine local).

Et puisque nous parlons en filagramme de Solidarité, je voudrais aussi mentionner la « solidarité internationale », (« tout ce qui est humain est nôtre » comme disait Antoine de St Exupéry) avec l’inauguration de l’école maternelle de Djilacoune que j’ai eu l’honneur et le plaisir de présider aux cotés du maire de Coubalan, lors de la cérémonie de février 2016, au village, cérémonie pleine d’émotion. Mes félicitations au comité de jumelage « Solidarité Sénégal » à sa présidente Abiba GEORGES pour le travail effectué : trois salles de classes fonctionnelles et une cour avec des jeux d’enfants, un bloc sanitaire, du mobilier tout neuf. C’était un moment de vrai bonheur que de voir le visage rayonnant des enfants  et la satisfaction non dissimulée des parents.

Tout comme l’accueil de notre famille syrienne originaire de RAQQA. Ils sont chez nous depuis le 12 juillet dernier ; 6 mois déjà et en 6 mois que de chemin parcouru et que de bonheur reconquis chez eux ! Si vous en voulez une preuve, regardez les yeux de Mohamed et Fatima, les enfants de Mr et Mme AL YOUSSEF. Ils parlent mieux que tout discours, et le français commence à pointer dans leur langage !. Dernière information, Mr AL YOUSSEF vient d’obtenir la validation de son permis par la Sous-préfecture d’Alès.

Un grand merci à la Clède, (Anne PRIVAT) au comité d’accueil, et plus particulièrement à Sabrina et a Rose, au secours catholique, au secours populaire français, aux généreux donateurs et a la célérité de l’Etat et de la CAF pour la reconnaissance de leur droit.

Au dernier conseil de l’année, nous avons pris une délibération pour ALEP et ses habitants, martyrs de la barbarie de BACHAR EL ASSAD et de ses alliés Russes et Iraniens. N’oublions jamais le nom l’ALEP, qui hélas fait désormais partie des villes martyres de ce début de 21eme siècle qui attendra pour qu’on le qualifie de siècle des lumières !

En cette année 2016, le sport lui aussi n’a pas été oublié et je veux saluer ici la création de la course des deux saints fruit d’un partenariat étroit entre les élus de St Martin de Valgalgues et ceux de Saint Julien les Rosiers, sous la houlette tonique d’Angélique PEIRETTI- GARNIER, de Fabrice DALVERNY, de Pierre PIC et de Nordine SEKARNA. Plus de 300 personnes pour cette première édition. Rendez vous le 18 Mars 2017 pour la deuxième.

Il faut également remercier le « Vélo sprint » du Grand Alès pour le maintien sur la commune des courses cycliste le lundi de Pâques.

Et que dire de la culture ? Nous avons tenu le pari d’une animation par mois et même certain mois encore plus. Certains, en lien avec la médiathèque (la rentrée littéraire par exemple) d’autres en partenariat avec le Cratère comme la soirée cirque fortement plébiscitée cette année par la qualité de son contenu et de sa capacité émotionnelle.

Un grand moment culturel fut la programmation sur la commune des Lubies du Cirque en KIT, spectacle communautaires de « Vivre en Cévennes ». Ateliers tout public, fanfare philarmonique, concert, expos photos… de l’avis unanime, cette 15ème édition restera comme une des plus réussie. Merci à Benoit TREHARD et à toute son équipe. Merci à l’OMC, Christelle RIMBOUX et à la commission culturelle animée par Marie-Claire QUENET et à Stéphanie GAINET pour « Vivre en Cévennes ».

En matière de communication et de concertation avec vous, je rappelle nos réunions de quartier de cet automne, au nombre de 4 pour plus de 300 personnes au total, ce qui n’est pas si mal que cela.

Merci à tous ceux qui ont participé à ce moment citoyen de la vie de notre village.

En matière de rencontres, je rappelle que le maire et ses adjoints sont toujours disponibles pour une urgence et que nous trouverons toujours le temps de vous écouter en cas de besoin.

Notre partenariat diversifié nous a également amené à signer un contrat avec la banque postale pour l’opération recy’go. Il s’agit de faire traiter nos déchets-papiers par une entreprise d’insertion « nouvelle attitude », filiale de la poste. Les écoles maternelle et élémentaire sont également partenaires de cette action.

Et puisque je parle de la Poste, je voudrais en profiter pour faire passer un message. Nous avons déjà perdu l’ouverture le mercredi : il est donc à craindre que le total des opérations en terme de fréquentation, sera encore revu à la baisse.

C’est une logique implacable qui porte en germes une argumentation pour des heures d’ouverture en moins. Mais je le dis tout net et j’anticipe : pas question de toucher à l’amplitude horaire déjà très diminuée et constamment rabotée de notre poste.

Mesdames, Messieurs, j’ai souvent communiqué sur les incivilités qui se transforment quelquefois en délit et parmi elles, le bruit sous toutes ses formes (mobylettes, chiens, non respect des horaires pour les engins à moteur…) les voitures mal garées à proximité des écoles, la vitesse excessive jusque sur les ralentisseurs, les papiers gras qui jonchent le sol, (merci Mac Do) les ordures lourdes abandonnées sur le domaine public et, cerise sur le gâteau, les vols aux cimetières qui sont des actes inqualifiables qui portent atteintes à notre humanité à tous.

Je ne me résous pas, sachez le, à ce fatalisme et je lutterai sans cesse contre ces ingrédients du « mal-vivre ensemble » qui portent atteinte à notre qualité de vie.

                                                         
Mesdames, Messieurs, tournons-nous maintenant résolument vers 2017.

2017 va confirmer l’investissement relatif aux conséquences des inondations de 2014 et 2015.

Sur le plan de la voirie, nous poursuivons avec Courlas, le chemin de la Cazerne (à Arbousse) travaux très attendus par les riverains ; le chemin des mûriers.

En matière d’enrochement, nous procéderons au renforcement des rives des ruisseaux du Carabiol (au niveau de la salle polyvalente et de l’école maternelle) et du ruisseau Rouge.

Pour un total de : 335 000 € TTC

En matière d’assainissement, nous poursuivrons nos efforts pour résorber les canalisations en amiante-ciment au chemin des Gayettes et Chemin de Lariasse. Ces travaux se feront sur plusieurs années, compte-tenu de leur importance financière

Coût Total :    560 000 € H.T     672 000 € TTC

Dont subventions : 112 000 € Etat

26 250 € Agence Eau

 17 500 € Département

L’année 2017 verra aussi l’extension de la mairie, reportée jusqu’à présent en raison d’autres priorités mais qui  devient aujourd’hui une nécessité pour permettre aux agents comme aux élus d’évoluer dans un espace dédié, plus apte à remplir les missions de service public qui nous sont confiées. Le bureau d’architecture AIL avec Mr Lamouroux et Gil pilote le projet.

Coût des travaux :    85 000 €    

Dont subventions :    0 € pour le moment. (D.E.T.R.)

    

Réalisation du plateau « multi-sport » sur le stabilisé. Cette réalisation devrait satisfaire les enfants et les jeunes par la qualité de sa polyvalence. Il y sera également réalisé une aire de jeux pour les enfants.

Coût des travaux : 100 000 €

Dont subventions :

Sénateur 5.000 € ;                        )             10 000 €

Fond d’investissement local 5.000 €             )         pour l’instant

Région : ?                            

Contrat territorial : ?

Département : ?

Merci à Angélique, Olivier et à leurs commissions respectives                                    

Mise en place d’un cheminement piéton sécurisé en bas de l’avenue des Mimosas (entre les feux et la mairie) sur la partie droite en montant.

En effet, ce tronçon voit de nombreuses personnes emprunter cette voie tous les jours et ceci, sans aucune protection.

Coût des travaux :    30 000 €            

Dont subventions : amendes de police   14 145 € (C.D.)

Démarrage du projet « cœur du village » avec en préalable la réalisation de la voirie et des réseaux.

Deuxième tranche des travaux des « anciennes écoles » de Saint Julien, sous la forme d’un chantier d’insertion qualifiant « second-œuvre du bâtiment » pour 10 salariés durant 9 mois. Le chantier devrait démarrer au mois de mars.

Je note au passage que ce bâtiment sera le quatrième que nous restaurons sur le hameau de Saint Julien, preuve s’il en est de notre attachement à la restauration du bâti-ancien. Je rappelle au passage que sur les recommandations d’Henri LAZAREWICZ et de sa commission urbanisme, que nous proposons toujours une aide financière pour la restauration des façades.

2017 sera aussi l’année de l’engagement de la commune pour le « zéro phyto », c'est-à-dire l’interdiction de pesticides, d’herbicides, d’insecticides… qui se fera d’une manière programmée. La réflexion sera conduite avec l’aide de personnes-ressources en vous associant sous la forme de réunions publiques.

Dans le même temps, nous concrétiserons les projets des « jardins familiaux » avec les 4 ou 5 personnes qui nous ont fidèlement accompagnés dans la réflexion. La zone choisie sera celle des Tribes.

Nous poursuivrons également dans notre souci de faire des économies de consommation d’énergie, en remplaçant par exemple l’éclairage de nos salles par des LED.

Un mot sur le PLU. Nous avons du reporter la présentation de notre PADD en raison de désaccords avec l’état sur la consommation des espaces sur notre commune.

Si nous réaffirmons l’importance pour une commune comme la notre, d’élaborer son document d’urbanisme, il ne faut pas cependant que cela devienne « mission impossible » avec des doctrines qui évoluent sans cesse et que l’on ne peut jamais rattraper.

Si nous voulons garder à notre commune son caractère rural dans bien des endroits, il n’en reste pas moins que les règles du jeu dictées par l’Etat sur la réduction drastique de la consommation des espaces ne sont pas tenables et placent les élus locaux dans une position très difficile. Donc, nous défendrons notre vision d’un développement mesuré et harmonieux auprès des décideurs, en souhaitant qu’un compromis soit trouvé à nos différentes visions des choses.

Mesdames, Messieurs, voici en quelques pages qui ne sont pas exhaustives (mais qui donnent une tendance sur nos choix de gestion que vous nous avez confiés en 2014), ainsi dressé le bilan 2016 et les perspectives 2017 s’annoncent comme une année charnière, à la fois sur le plan local, national et international.

Saint Julien les Rosiers n’est pas isolé du reste du monde dans notre village comme dans les 36 000 communes de France, nous avons bien ressenti la fureur des événements, la folie des hommes et le sort cruel réservé  aux plus faibles d’entre nous.

En France, un début d’été particulièrement éprouvant pour nous tous, horrible pour les familles des victimes avec la tuerie de Nice, et l’assassinat barbare du père Jacques HAMEL à St Etienne du Rouvray.

La liste s’allonge avec celle de  BRUXELLES, de BERLIN en cette fin d’année, sans oublier le quotidien systématiquement tragique des habitants d’IRAK, de TUNISIE, de TURQUIE et de SYRIE et les milliers de réfugiés qui se noient en Méditerranée.

Ainsi après l’année 2015 de Charly hebdo, (cela fait exactement deux ans aujourd’hui), et du Bataclan, l’horreur s’est installée en France, en Europe et au Moyen-Orient. Chacun de nous sent bien au fond de lui-même que d’autres épreuves, hélas, nous attendent. Face à cette menace planétaire qui a déclaré la guerre à l’humanité, nous sommes tous logés à la même enseigne : chrétiens d’orient et d’occident, athés d’occident, juifs ou musulmans, fêtards du 14 juillet ou badauds des marchés de Noël, la barbarie islamiste ne fait pas de quartiers ni de détails.

Dans le même temps nous voyons bien que le «  vivre ensemble » est fragilisé, fracturé, attaqué. La réponse ne peut pas être dans la construction de murs cher  à Donald TRUMP ni dans la condamnation du monde Arabo-musulman comme voudrait le laisser entendre DAESH ; une sorte d’amalgame pour mettre le chaos dans notre société.

Elle ne peut être non plus dans les solutions radicales du FN qui joue aux apprentis-sorciers pour détricoter notre cohésion sociale. A ce propos, sous peine de passer pour un affreux misogyne, je me réjouirais assez de ne pas avoir en 2017 une femme présidente de la République !

Il faut absolument nous extraire de ce bouillon de culture nauséabond et potentiellement contagieux en faisant preuve toujours, envers et contre tous, de bienveillance, de résilience, d’ouverture aux autres. Notre France à nous n’est pas la France rancie que certains politiques nous promettent.

Notre France doit être fière de ce modèle laïque et républicain qui fait sa spécificité.

La laïcité, ce bien si précieux, cette assurance-vie pour les plus démunis d’entre nous n’est pas un « glaive mais un bouclier » (Caroline FOURBET).

C’est bien la laïcité qui nous permet de gérer la diversité de notre société. Emparons nous de cette question pour prendre la mesure de l’importance de nos identités plurielles. Car plus que d’armure c’est de charpente dont nous avons besoin pour vivre dans le monde d’aujourd’hui.

En ce sens, le retour aux frontières hexagonales, à la nation comme horizon infranchissable, au retour du franc, à la sortie de l’Europe, ne sont que des leurres extrêmement dangereux. Aurons-nous la lucidité collective nécessaire pour résister au populisme qui menace tous les pays de la construction européenne ?

Telle est la question à laquelle tous les pays d’Europe auront à répondre dans les années à venir.

Certes, le projet européen, à sa création et pendant longtemps, a été mobilisateur mais aujourd’hui, c’est vrai, il s’est perdu dans un fonctionnement gestionnaire marchand et nominatif qui n’intéresse plus grand monde et qui a été trahi par certains de nos leaders comme BAROSO, qui finalement avait peu de respect pour la fonction qu’il exerçait.

Cependant, le risque est d’oublier trop facilement ce que la construction européenne à permis, non seulement la paix, mais une ouverture et un enrichissement mutuel. Il faut reprendre le projet européen, il ne peut y avoir d’avenir pour notre pays que dans une Europe forte, seule capable de parler d’égal à égal avec les Etats-Unis, la Russie ou encore la Chine. La géopolitique, c’est une constante, est très éloignée des bons sentiments : soit on est assez grands pour se faire respecter, soit on subira les évènements sans pouvoir peser sur le sort du monde et sur le notre bien évidemment.

Cette question de l’Europe devrait être au centre des thématiques pour les prochaines élections présidentielles de 2017. Cette élection et celle de législatives en mai, veut se dérouler dans une indéniable crise de la politique qui est une crise dans la parole donnée et les promesses faites «  les yeux dans les yeux ». Des lors tout ce qui pervertît la parole : la corruption les promesses  non tenues, pire, reniées, ont des conséquences très lourdes.

Le renoncement de François HOLLANDE à incarné un engagement à gauche n’est-il pas comparable a l’activisme de François FILLON  à représenter une droite dure et radicale ?.....

Il y a aussi des situations et des phrases prononcées qui font mal à notre démocratie : hier le « responsable mais pas coupable » à propos du sang contaminé de Georgina DUFOIX, aujourd’hui le « coupable mais pas condamnable » de  Christine LAGARDE à propos de l’affaire TAPIE. Et en même temps, la justice ordinaire condamne toujours le vol même lorsqu’on a faim, elle condamne aussi un enseignant, Mr Mannouni, coupable de délit de « solidarité » pour sauver des enfants et des adolescents d’un sort cruel.

Ou sont les hommes de courage ceux qui sont capables de dépasser l’immédiateté, la surenchère, la démagogie, dans ce rapport au temps où il faut tout, tout de suite.

Et qu’en est-il de la solidarité ? Ce sentiment d’appartenance à une communauté de destin qui s’est effiloché ces dernières années par peur de déclassement et de relégation (ceux qui courent savent très bien que lorsqu’on est juste devant la voiture-balai, cela ne fait pas très plaisir) et qui se traduit plus par un « chacun pour soi » que par la refondation d’un mouvement collectif. En ce sens, la réforme de la Loi Travail grande cause de mobilisation et de mécontentement, montre à quel point le dialogue social est en panne. Dans la mémoire collective des français, 2016 s’apparentera pour une bonne part au 49-3 de triste pratique dont on nous a dit que peut-être en 2017 ; il n’existerait plus…Dans ce contexte notre société a tendance à ne plus voir les plus faibles et les plus fragiles d’entres nous. Pourtant les chiffres sont éloquents

 15 millions de français vivent sous le seuil de  pauvreté

     150 000 enfants qui sortent toutes les années du circuit scolaire avec un sentiment profond de dévalorisation personnelle.

     11 % de chômeur en France. (16% en notre bassin).

     L’impossibilité pour des millions d’entre nous de pouvoir se soigner correctement faute de mutuelles.

     1 million de personnes bénéficiant des « Restos du Cœur ».

     Qui s’adressera à cette France des sans-voix et des invisibles, si ce n’est aujourd’hui nos consciences ajoutées pour faire bouger les lignes.

    Alors, au seuil de cette année 2017, osons cependant la confiance en notre sagesse collective.

Regardons par exemple la prise de conscience mondiale de la nécessité de lutter contre le réchauffement climatique. Un accord inespéré à été trouvé cette année. On était obligé, n’en déplaise à Donald TRUMP qui veut revenir sur l’engagement des Etats-Unis. Mais de façon générale on est plus intelligent lorsqu’on est obligé.

Regardons la lutte des femmes pour consolider leur liberté, plus de 40 ans après la législation en France sur l’avortement, les droits des femmes sont toujours contestés.

 Souvenons nous des mots de Simone de BEAUVOIR : «  rien n’est définitivement acquis – restez vigilantes »

Regardons les jeunes qui ont animé durant plusieurs mois les « nuits debout », démarche innovante qui expérimente la démocratie créative.

Regardons depuis un mois, le nombre impressionnant sur les listes électorales…

Alors ? Alors 2017 pourrait être l’année de la jeunesse, donc des surprises.

Il faut se réjouir que l’engagement et la responsabilité se trouvent à nouveau au cœur des débats. Et espérer que cette onde collective libère les consciences.

C’est tout le sens du poème de Bertolet BRECHT que je ne résiste pas au plaisir de vous lire :

« Quand ceux qui luttant contre l’injustice

Montrent leurs visages meurtris

Grande est l’impatience de ceux qui vivent en sécurité.

De quoi vous plaignez-vous ? demandent-ils ?

Vous avez lutté contre l’injustice

C’est elle qui a eu le dessus. Alors taisez-vous.

Qui lutte doit savoir perdre !

Qui cherche querelle s’expose au danger !

Qui profane la violence n’a pas le droit d’accuser la vigilance

Ah ! Mes amis – Vous qui êtes à l’abri

Quand ceux qui luttent contre l’injustice sont vaincus

L’injustice pourra-telle pour justice ?

Nos défaites voyez-vous, ne prouvent rien, sinon

Que nous sommes trop peu nombreux

A lutter contre l’infamie

Et nous attendons de ceux qui regardent

Qu’ils éprouvent au moins quelque honte.

Oui, c’est quand tout est fini que tout recommence

C’est quant l’un est en bas que  l’on remonte.

Alors 2017 sera l’année du Renouveau, des luttes, une année à surprises ou l’essentiel sera, comme l’écrivait GOMBROVIC « porter son bonheur en soi ».

Bonne et heureuse année à Tous !