La vie du village

Loto pour les Philippines

La SOLIDARITE ne serait elle qu’un mot ou un concept virtuel ?
Si par hasard quelque adepte de technologie nouvelle avait pu le croire, le Secours Populaire Français, le CCAS et la municipalité de St Julien les Rosiers lui auront fait la démonstration du contraire.
Grâce à leur partenariat maintes fois retrouvé, le dimanche quinze décembre dernier s’est déroulé à St Julien les Rosiers un loto exceptionnel en faveur du peuple philippin tellement éprouvé suite au typhon Haiyan qui a dévasté son pays.

Un grand repas de fête pour nous les ainés.

Quand le jour s’est levé sur St Julien ce jour là, la température était bien basse, négative même et pourtant dès onze heure trente les premiers étaient là, à la porte de l’espace Nelson Mandela.
C’est que ce dimanche huit décembre, on ne voulait pas être en retard, toutes celles et tous ceux de notre âge et même des plus âgés, étions invités par nos élus de la commune.
Il y avait même des nouveaux, des plus jeunes que nous, « des bleus » qui venaient pour la première fois.
Et ça fait toujours drôle la première fois, n’est ce pas ?
Mais nous on, est content de les voir arriver, même si ça veut dire que la roue tourne et les années avec.

Attention aux abus de faiblesse

Le 30 novembre dernier, une de nos administrées a été victime d’un abus de faiblesse en raison de son âge.
Un homme s’est présenté à son domicile et est entré sans actionner la sonnette ni frapper. Il est parfaitement vêtu et lui dit remplacer le facteur. Il lui explique qu’il lui apporte un pli recommandé. N’ayant rien commandé elle lui demande si elle peut le refuser. Avec aplomb il lui répond par la négative et lui demande 20 € pour sa remise, tout en lui faisant remarquer qu’elle est handicapée (cette personne se déplace en effet avec un déambulateur).
Quelque peu interloquée et sans doute inquiète, notre concitoyenne lui remet 20 € contre 3 cartes de vœux qu’il laisse sur la table avant de repartir aussitôt en lui recommandant de ne pas sortir car il fait froid.

CAMBRIOLAGES : ATTENTION à la manière douce !

Nous déplorons sur notre commune comme sur les autres communes de France la recrudescence des cambriolages (un toutes les 90 secondes sur le plan national) et les traumatismes de toute nature qu’ils engendrent.
En effet, au-delà de l’aspect matériel, c’est surtout l’intrusion dans l’intimité des personnes et des familles qui constitue un vrai préjudice.
Face à la méfiance légitime et recommandée des particuliers, l’imagination des voleurs ne connaît pas de limites. Pour preuve cette mésaventure arrivée à une Julirosienne il y a quelques jours et qui devrait nous inciter à encore plus de vigilance. Nous la diffusons avec son autorisation car, dit-elle « je veux que mon infortune soit la dernière sur la commune ».

On s’imagine toujours que les cambriolages se commettent durant l’absence des propriétaires. Il n’en est rien dans bon nombre d’entre eux. On s’imagine aussi que les cambrioleurs ont la figure de l’emploi… là encore, cette idée reçue ne résiste pas à la réalité.
Pour l’illustrer, afin de renforcer la capacité de vigilance de chacun d’entre nous, nous allons vous relater la mésaventure qui est arrivée à une julirosienne qui n’en n’est pas encore revenue.

Un matin, on frappe à sa porte. Elle ouvre et se trouve nez à nez avec un homme qui lui dit qu’il vient relever le compteur d’eau. La première surprise passée, elle lui avoue ne pas savoir où il se trouve. Sans se démonter, l’individu lui certifie savoir où il se trouve : « il est en haut, Madame, ne vous inquiétez pas, ça va être rapide ». Sans lui laisser le temps de réagir, le voilà qui monte les escaliers sous le regard interloqué de la propriétaire, tellement abasourdie qu’elle en reste sans voix.
Quelques instant après, il redescend et repart précipitamment.

Inauguration de la place de la paix

Dans le jardin de Saint Julien, à côté de notre tilleul, arbre du bicentenaire de la révolution française, a été installée une stèle rappelant l’engagement de notre village à œuvrer pour l’avènement d’un monde plus juste, plus humain, plus fraternel qui garantisse aux générations futures cette paix chèrement acquise. Le jardin a été baptisé « Place de la Paix ».